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Ingrédients cosmétiques à éviter : guide complet 2025

Illustration pastel : loupe pointant sur parabènes, sulfates, phtalates, silicones sur une bouteille de cosmétique, avec pictogrammes interdiction et feuilles vertes

Vous faites attention à ce que vous mangez ; pourquoi ne pas porter la même vigilance à ce que vous appliquez sur votre peau ? Les cosmétiques conventionnels peuvent renfermer des substances irritantes, allergènes, ou soupçonnées d’être des perturbateurs endocriniens. Ce guide passe en revue les principaux ingrédients en cosmétique à éviter en 2025 et vous donne les clés pour reconnaître des alternatives plus respectueuses de votre santé et de l’environnement.

1. Parabènes

Pourquoi les éviter ?

Les parabènes (methyl‑, ethyl‑, propyl‑, butylparaben…) sont utilisés comme conservateurs antibactériens. Certaines études suggèrent leur potentiel perturbateur endocrinien et leur présence dans des biopsies tumorales. L’UE en a déjà interdit ou restreint plusieurs (isopropyl‑, isobutyl‑, phenyl‑, benzyl‑, pentylparaben interdits ; butyl‑ et propyl‑ limités à 0,14 % dans les produits non rincés).

Comment les repérer ?

Cherchez les mots se terminant par ‑paraben dans l’INCI.

Alternatives

Conservateurs plus doux : sodium benzoate, potassium sorbate, levulinic acid, ou un système de packaging airless limitant les contaminations.

2. Sulfates (SLS, SLES)

Pourquoi les éviter ?

Le sodium lauryl sulfate (SLS) et le sodium laureth sulfate (SLES) sont de puissants tensioactifs moussants, mais délipident la barrière cutanée et peuvent irriter cuir chevelu et muqueuses.

Comment les repérer ?

Ils figurent généralement au début de la liste INCI des shampoings et gels douche.

Alternatives

Tensioactifs plus doux dérivés du coco : sodium coco‑sulfate, sodium cocoyl isethionate (SCI), disodium cocoamphodiacetate, etc.

3. Phtalates

Pourquoi les éviter ?

Utilisés comme plastifiants ou fixateurs de parfum (ex. diethyl phthalate, DEP), plusieurs phtalates sont classés CMR (cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques) et interdits dans les cosmétiques européens. Des traces subsistent parfois via les parfums importés.

Comment les repérer ?

Terminaisons en ‑phthalate ou l’abréviation DEP, DBP, DEHP.

Alternatives

Parfums d’origine naturelle, ou molécules fixatrices issues de la biotechnologie (Ambroxan®).

4. Silicones & dérivés

Pourquoi les éviter ?

Les silicones (dimethicone, cyclopentasiloxane, cyclohexasiloxane, etc.) apportent une sensation de “peau lisse” mais créent un film occlusif qui peut empêcher l’hydratation active. Les cycliques D4, D5 et D6 sont classés substances PBT (persistantes, bioaccumulables, toxiques) ; leurs émissions sont réglementées depuis 2024.

Comment les repérer ?

Terminaisons en ‑cone / ‑siloxane / ‑silicone.

Alternatives

Huiles végétales sèches (squalane d’olive, jojoba), esters de sucre, ou polymères biosourcés.

5. PEG / PPG & éthers de glycol

Pourquoi les éviter ?

Les polyethylene/propylene glycol (PEG/PPG) servent d’émulsifiants. Leur procédé implique l’oxyde d’éthylène (cancérigène). Ils peuvent aussi rendre la peau plus perméable aux autres substances indésirables.

Comment les repérer ?

Sigles PEG‑ ou PPG‑ suivis d’un nombre, ou noms se terminant par ‑eth (ex. ceteareth‑20).

Alternatives

Émulsifiants d’origine naturelle (cetearyl olivate, sorbitan olivate, glyceryl stearate citrate).

6. Huiles minérales & paraffines

Pourquoi les éviter ?

Issues de la pétrochimie (paraffinum liquidum, petrolatum), elles forment un film occlusif et n’apportent aucun nutriment. Certaines fractions d’huiles minérales (MOAH) sont soupçonnées d’être cancérigènes.

Alternatives

Beurres végétaux (karité, cacao) et huiles végétales vierges (argan, amande douce).

7. Libérateurs de formaldéhyde

Pourquoi les éviter ?

Des conservateurs comme DMDM hydantoin, imidazolidinyl urea ou quaternium‑15 libèrent progressivement du formaldéhyde, classé cancérigène de catégorie 1B et interdit dans les cosmétiques de l’UE.

Comment les repérer ?

Cherchez les noms ci‑dessus ainsi que Bronopol, Diazolidinyl Urea, Methenamine.

Alternatives

Systèmes conservateurs à base de ferment lactique ou spectre large type gluconolactone & sodium benzoate.

8. Filtres UV chimiques controversés (Oxybenzone & co.)

Pourquoi les éviter ?

Filtres comme oxybenzone (benzophenone‑3), octocrylene ou homosalate sont suspectés d’être perturbateurs endocriniens et nuisent aux coraux. L’UE a réduit la concentration maximale autorisée (ex. oxybenzone : 2,2 % depuis juillet 2025).

Alternatives

Filtres minéraux non‑nano (dioxyde de titane, oxyde de zinc) encapsulés pour limiter le blanchiment.

9. Triclosan

Antibactérien puissant mais perturbateur endocrinien et favorisant les résistances. Limité à 0,3 % dans les dentifrices, interdit dans les savons depuis 2017.

10. Antioxydants synthétiques (BHA / BHT)

Butylated hydroxyanisole (BHA) et butylated hydroxytoluene (BHT) prolongent la durée de vie des huiles mais sont suspectés d’être perturbateurs endocriniens. BHA est classé CMR 2 dans l’UE.

Alternatives

Vitamine E naturelle (tocopherol), extraits de romarin.

11. Micro‑plastiques (polyéthylène, PMMA…)

Depuis le Règlement (UE) 2023/2055, l’ajout intentionnel de micro‑plastiques solides dans les cosmétiques rincés est interdit depuis le 17 octobre 2023 ; un délai s’étend jusqu’en 2027 pour certains produits non rincés.

Comment les repérer ?

Polyethylene, polypropylene, polymethyl methacrylate (PMMA), nylon‑12, polyquaternium‑7, etc.

Alternatives

Grains exfoliants naturels (poudre de noyaux, sucre, perlite).

12. Comment lire une liste INCI ?

  1. Ordre décroissant : premier ingrédient = quantité la plus élevée.
  2. Les noms latins désignent les ingrédients naturels, les noms anglais/chimiques plutôt synthétiques.
  3. Les allergènes parfumés (linalool, limonene…) sont listés à partir de 0,001 % pour les produits non rincés.

13. Alternatives sûres & labels à privilégier

  • Cosmos Organic / Ecocert : 95 % d’ingrédients naturels, pas de silicones, PEG, parabènes, colorants synthétiques.
  • Slow Cosmétique : gages de formulation simple et éthique.
  • Labels cruelty‑free (Leaping Bunny, PETA) pour des soins non testés sur les animaux.
  • Routine minimaliste : moins de produits, mieux choisis !

14. FAQ

Les sulfates sont‑ils toujours mauvais ?

Tout dépend de votre sensibilité ; occasionnellement, un shampooing SLS peut débarrasser les silicones tenaces. Mais pour un usage fréquent, privilégiez un tensioactif doux.

Puis‑je continuer à utiliser mon parfum préféré s’il contient du DEP ?

Si la senteur vous est indispensable, limitez la zone d’application aux vêtements plutôt qu’à la peau, ou recherchez une version reformulée sans phtalate.

Les filtres UV minéraux blanchissent‑ils toujours la peau ?

Les nouvelles technologies de nano‑encapsulation et les formats fluide/gel réduisent considérablement l’effet “white cast”.

Conclusion

En 2025, la réglementation européenne progresse mais laisse encore circuler des substances discutables. Votre meilleur allié reste la lecture de l’INCI et le choix de marques transparentes, labellisées et engagées. Adopter une routine plus saine est un geste simple qui protège votre peau et la planète.

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